Parcours, danse et Zadova
Au tout début du début ?
Il se trouve que gamin j’étais hyper timide et pas de chance, pour ma timidité en tout cas, j’ai grandi au milieu de plein de monde que je ne connaissais pas ou à peine ; c’était les clients ! Et oui, mes parents tenaient un bar-tabac-journaux et on habitait au-dessus. J’étais souvent mal à l’aise de voir les clients qui parfois m’interpellaient : « Oh le petit Chaléas, il a grandi… Tiens, sers-nous un café… ». Toujours rien à voir avec Zadova, apparemment …
J’ai beaucoup observé, écouté et dans ma tête c’était très animé : ça discutait intensément, ça essayait de comprendre, d’analyser, de comparer, de se rassurer, … bref, côté dialogues internes ça fusait. De plus, j’ai toujours été très réceptif aux ambiances, aux autres, à leurs humeurs ; je peux dire que je suis très sensible depuis toujours. Pour Zadova, patience, on y est bientôt…
Avec tout ça, je ressentais une pression intérieure. Je ne le savais pas, mais ça avait vraiment besoin de sortir, de s’exprimer. Et instinctivement, j’extériorisais soit en écrivant, soit en écoutant de la musique et en dansant. Ah enfin, une piste : l’origine de l’origine de Zadova …


La découverte de la danse
Danser, c’était pour moi un moyen d’évacuer mais aussi de me sentir tellement bien après, comme si mon corps se vidait de ce mal-être et en même temps se remplissait de force et d’énergie.
Dans les années 80 le commerce s’est agrandi avec la création d’un pub (bar musical) où il y avait des platines disques vinyles. Quelques mois après je faisais régulièrement le DJ. Je me souviens très bien, c’était dans une cabine fermée où l’on voyait à peine mon visage à travers une petite vitre horizontale ; vu mon côté timide, ça m’a bien arrangé, vous vous en doutez 😉
J’adorais choisir les disques chez le disquaire pour ensuite pouvoir les jouer lors des soirées au pub.
Pour danser il y avait ma chambre, le salon (avec parquet bois) mais aussi les soirées entre amis et les discothèques. Tout cela en sachant que je n’aimais pas me montrer en train de danser, timidité quand tu nous tiens !
C’est vers 2004, que j’ai commencé la salsa que j’ai pratiqué pendant 10 ans environ de la danse africaine.
Et c’est assez récemment que j’ai découvert la danse contemporaine, les danses libres et d’autres (5 rythmes, Biodanza, Ecstatic, Rio abierto, Movement medecine, …)
Le début de Zadova
Concrètement, Zadova le début, c’est ici : (merci pour votre patience)
Peu de temps après le premier confinement, j’ai eu un déclic ; une envie, truc de ouf, de créer un atelier de danse à ma façon -en plus de mon activité pro- un mix entre mes idées, ma sensibilité musicale (+ le côté DJ), mes désirs de danse et les différentes expériences que j’ai vécu. Tout ça pour aider les gens -et m’aider aussi- à re-trouver cette sensation que j’avais en dansant : évacuer, me défouler et ressentir une top énergie incroyable grâce à une danse improvisée sans code ni chorée qui offre une grande liberté.
C’est là qu’est né Zadova (1er atelier : septembre 2020. Il s’appelait Life Danse au début).


Dernièrement une participation au Festival Body and Soul pour continuer à enrichir ses connaissances et pratiques
Un fort intérêt pour la psychologie, avec notamment une formation acquise en CNV (Communication Non Violente) et prochainement une formation de coach en pnl.
Notre éthique et nos fondamentaux
La danse créative et improvisée offre de nombreux bienfaits à la fois pour le corps et l’esprit.
Bienveillance
Vous vous sentez accueilli.e et accompagné.e avec douceur dans un esprit respectueux
Universalité
Vous allez danser selon vos capacités propres et votre énergie du moment, c’est donc accessible à toutes et tous.
Simplicité
Pas de prise de tête ou de laïus intellectuel, quelques explications pour vous guider de façon compréhensible et facile.
Bien-être
Se sentir bien dans sa tête et dans son corps pendant et après l’atelier. Pas de pression, pas de stress

Nos fondamentaux, les 3 J
Jeu : retrouver son âme d’enfant est un aspect très important des ateliers et des stages. La prise du mental se desserre et laisse place à l’amusement, cela se fait instinctivement grâce au corps en mouvement. Les propositions qui sont faites permettent d’entrer facilement dans le jeu.
Joie : sans spécialement la chercher, la joie va émerger tout naturellement grâce aux propositions, à la musique et à la danse. “Et ça c’est bon, gravement bon !”
Et ce n’est pas tout : la joie stimule votre envie et votre capacité à jouer, et jouer procure de la joie. Vous l’avez compris, effet d’entraînement garantit, un cercle joyeux s’enclenche.
Je : lorsque le corps devient le moteur et non plus la tête, alors notre présence à l’instant est entière. On ne joue pas un personnage, on n’est pas en représentation, enfermé dans les codes sociaux, “on est en train d’être qui l’on Est, ici et maintenant. Et ça, ça fait du bien !”
Il n’y a plus de mental qui vient juger ou critiquer, qui vient nous disperser, en fait, on Est tout simplement.